« Bonjour, je suis ta procrastination et je vais squatter ta petite tête jusqu’à ce que ta deadline te saute au visage ».
L’art de la procrastination : quatre mois pour taper 3500 mots ðŸ«
Quatre mois… C’est le temps qu’il m’aura fallu pour me lancer dans l’écriture d’une nouvelle de 3500 mots, pas un de plus ! Autant vous dire que ma procrastination se porte à merveille (d’ailleurs, ça fait six mois que je veux rédiger une newsletter et des articles de blog pour vous mettre au parfum de tous mes projets en cours mais que je n’en fais rien… Breeeeef 🙄).
Pour cette nouvelle de 10 000 signes (espaces comprises, sinon ce ne serait pas drôle), j’avais l’idée, une vague trame, mais ça s’arrêtait là . Impossible de faire rentrer tout ce qu’il se passait dans ma tête dans un texte aussi court 🤯.
J’aime écrire des phrases à rallonge, rentrer dans les détails (promis je me soigne). Sauf que… dans une nouvelle, ce genre d’habitude est à proscrire ! Il faut :
💥 rentrer dans le vif du sujet,
💥 attaquer fort,
💥 poser l’histoire en trois lignes
💥 et éradiquer toutes les longueurs.
J’ai donc fait ce que je sais faire de mieux lorsque l’angoisse de taper des mots sur mon clavier m’étreint : je suis restée prostrée devant mon écran, telle une biche dans les phares d’une voiture 🙈.
Le plan galère…
C’est l’un des exercices d’écriture les plus difficiles auquel j’ai eu l’occasion de m’adonner. Mais j’avais envie de relever le défi, d’autant que le thème choisi m’inspirait particulièrement !
J’ai sauté dans le bain avec l’impression de patauger dans une boue épaisse et collante. Pourtant, une fois lancée, l’histoire de Gaëlle s’est peu à peu dessinée sous mes doigts.
Lorsque j’ai posé mon clavier (c’est moins poétique qu’une plume, m’enfin, on s’adapte), j’ai réalisé avec effroi que je venais de pondre non pas 10 000 signes (espaces comprises), mais 10 000 MOTS 😱 !
Comment vous dire…
J’ai bien essayé de négocier ! Mais les organisatrices du projet ont débarqué avec leur machette pour ratiboiser mon texte. Ma nouvelle a rétréci aussi vite qu’un pull en laine dans une lessive à 60 degrés ! Et elle est finalement rentrée au chausse-pied dans les 3500 mots autorisés.
Pari gagné, même si ça ne l’était pas de prime abord 😇.
Bref, j’ai écrit une nouvelle…
Dans un prochain article, je vous dévoile les grandes lignes de sa genèse.
Rédigé par : Juliette
Je suis raconteuse d’histoires captivantes pour enrichir le vocabulaire des petits curieux & éveiller leur sens de l’humour, autrice de romans palpitants pour les adultes et copywriter pour les entreprises.
Le copywriting, c’est l’art de remettre les émotions au centre des écrits. En d’autres termes : l’art de vendre sans en avoir l’air 😇. Pour ma part, je vous aide à créer du contenu rédactionnel aussi addictif qu’un paquet de Schokobons (rien que ça).
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